EXPOSITIONS COLLECTIVES
Du 15 mars au 12 avril 2018 — La chambre d'écho [entrée libre]
Commissariat d'exposition : Christian Rizzo
Exposition collective : Gianni Burattoni, Wouter Krokaert, Bastien Mignot et Grégoire Édouard, Olivier Muller et Emma Charrin, Johann Nöhles, Pierre Peres, Mathias Poisson, Jérôme Souillot
Ouverture de l'exposition : jeudi 15 mars à 19h
Jours et heures d'ouverture : mercredi et jeudi de 14h à 18h / vendredi de 14h à 17h
EN PAYSAGES (quelques hypothèses) — Exposition collective
Depuis son ouverture en octobre 2016, l’espace d’exposition dénommé La chambre d’écho a été pensé afin d’accueillir des expositions conçues pour mettre en relation les publics et le chorégraphique, au travers de points de vue obliques et élargis sur les pratiques actuelles.
En paysages (quelques hypothèses) invite chacun à traverser ICI—CCN, espace de création dédié aux multiplicités du champ chorégraphique, comme l’on traverse un paysage pour y prendre le temps d’un arrêt contemplatif.
EN PAYSAGES — Exposition collective
Issue du lexique de la peinture, la notion de paysage s’est progressivement déplacée vers d’autres domaines de la création. En cadrant le monde par intégration de leur présence, les artistes y trouvent l’espace d’y juxtaposer perceptions et sensations dans une mise à l’épreuve du sensible. « Aucun paysage n’est neutre » précise Thierry Paquot, « tout paysage invite au langage, y compris celui qui laisse sans voix ».
Cette exposition collective sera l’occasion d’y représenter quelques hypothèses du regard sous l’angle du poétique et de la contemplation.
Production : ICI — centre chorégraphique national Montpellier – Occitanie / Pyrénées-Méditerranée / Direction Christian Rizzo | Partenariat : Programme de recherche « Skéné » de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier – MoCo (Montpellier Contemporain)
Dossier de presse et feuille de salle
En écho à l'exposition "en paysages (quelques hypothèses)"
MUSÉE FABRE [partenariat]
— Jeudi 5 avril 2018 de 18h30 à 20h – Auditorium du Musée Fabre
• Sujets — Conférence « Gustave Courbet et le paysage »
Conférence animée par Stanislas Colodiet (conservateur du Musée Fabre en charge du département du milieu du XIXe siècle à l’art contemporain)
[Entrée libre dans la limite des places disponibles / Réservations : 04 67 14 83 00]
Du 8 octobre au 17 décembre 2016 — La chambre d'écho [entrée libre]
Une proposition de Christian Rizzo
En partenariat avec Le Fresnoy — Studio national des arts contemporains (Tourcoing)
En collaboration avec Pascale Pronnier
ELEVEN de Manon Le Roy — 2010, 14 minutes Eleven conduit à observer le lent défilement d’êtres immergés. Ces présences énigmatiques composent cérémonieusement, par leurs regards, leurs attitudes et leurs gestes, un espace de visions, de soutien et de mémoire.
COAGULATE de Mihai Grecu — 2008, 6 minutes Absences, présences et distorsions aquatiques dans une chorégraphie des fluides. Forces énigmatiques contorsionnent les lois physiques et affectent le comportement des êtres vivant dans des espaces épurés.
NAUFRAGE de Clorinde Durand — 2008, 6 minutes Naufrage inventorie des hantises : la narration se fige sur l’instant arrêté. Naufrage raconte pourtant quelque chose. De quoi s’agit-il ? On ne sait pas... peut-être d’un accident, d’une dépression, d’une explosion ? Cette scène pourrait être l’acmé d’un scénario catastrophe : le moment d’émotion physique. Cependant aucun enchaînement ne vient chercher à expliquer cet état de fait.
A CENTER OF THE WORLD de Oh Eun Lee — 2009, 9 minutes Une fille est en train d’aller à la gare pour prendre un train, pour reconquérir son amour disparu.
THE STRAIGHT EDGE de Fabien Giraud — 2005, 13 minutes Une foule danse au son d’une musique que l’on n’entend pas devant un groupe que l’on ne voit pas. Reste le son des corps et de leurs mouvements, l’image d’un ordre changeant. The Straight Edge est une expérience appliquée à un concert de musique punk-hardcore. La foule et son intensité en sont le matériau. Les expressions communes de joie, de violence ou d’ennui sont les éléments d’une même fiction culturelle à travailler. Des formes y sont tentées, déplacées et répétées.
PHONE TAPPING de Hee Won Navi Lee — 2009, 10 minutes Le film est construit à partir d’un moment de bascule imperceptible qui nous mène du jour vers la nuit, un instant fugace où ce qui a été n’est plus, où les choses peuvent revêtir une autre signification. Plusieurs voix-off qui se croisent par le téléphone portable sur les écoutes téléphoniques, qui parlent de fantômes, nous guident à travers la ville, tandis que la caméra semble en quête d’une parcelle de territoire, d’une concordance récit – image. La topographie du lieu s’avance et se construit en parallèle d’une autre topographie, elle mentale, jusqu’à, peut-être leur rencontre, quelque part ici, dans un nouvel espace psychique. Une histoire personnelle se livre à travers la ville de Séoul, à nous de la suivre et de choisir le terrain d’interprétation : vérité, conte (urbain)…
La chambre d'écho
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