Quelle est ta pratique, ton métier ?
Je fabrique des spectacles vivants, des performances, des concerts et des vidéos depuis 40 ans. je suis performeur, danseur, acteur, chanteur, chorégraphe, metteur en scène, compositeur, improvisateur, enseignant, transmetteur, témoin…
Qu’est-ce que le chorégraphique pour toi aujourd’hui ?
Je n’utilise plus beaucoup ce terme. Ou peut-être pour décrire l’ensemble des activités dont le point du départ est principalement et surtout le corps.
Quels sont les sujets que tu travailles et/ou qui te travaillent ?
« Les images complexes », la présence/absence, l’ici et maintenant, mettre/être en jeu, les notions de divertissement et de high/low culture, l’ambivalence…
Quels sont les artistes qui ont compté pour toi ? Qu’as-tu appris ou découvert auprès d’eux ?
Harry Sheppard, Steve Paxton, Lisa Nelson, Alain de Cheveigné, Jean-Louis Badet, tous mes collaborateurs et influences diverses…
La sensation et la perception du monde, les approches et approfondissements de l’instant, la composition, « écrite » et » en temps réel »…
Comment envisages tu la relation aux publics ?
Un moment de partage qui fait vivre les pensées, les actes et les émotions aussi bien du côté scène que du côté salle. J’aime quand les spectateurs-témoins travaillent.
Que manque t’il à notre époque ?
Ce n’est pas un manque, mais un constat.
Le discours du » vide » est devenu un valeur absolu.