PREAC 2017

Le PRÉAC travaille sur des thèmes triennaux. De 2016 à 2018, l'attention est sur "l'écriture croisée": qu'entendons-nous par l'écriture chorégraphique? Pouvons-nous définir l'écriture chorégraphique? Quand et où commence-t-il ? Pouvons-nous le saisir, l'attraper et le comprendre? Pendant le un cycle de trois ans, nous explorerons la notion d'écriture en nous concentrant spécifiquement sur l'affirmation en danse, pendant les temps d'échanges et de porosité artistique.

Pour ce PRÉAC, Mylène Benoit, chorégraphe et artiste plasticienne, vous invite à partager une démarche chorégraphique qui prend à l’image, à la lumière, à la voix ou à d’autres médias pour élargir le champ de la danse. Ce séminaire a pour objectif de nous donner à voir, à penser, à voir, à fabriquer… pour établir des rapports tactiles entre la pensée et le corps. Nous voulons envisager ce PRÉAC comme une expérience singulière, faite de savoirs ouverts, de bonnes curiosités, d’images en couleurs et de corps en mouvement. Ce séminaire sera l’occasion d’expérimenter, partager et questionner différentes pratiques qui nourrissent et traversent le travail chorégraphique de Mylène Benoit depuis la création de la compagnie Contour progressif en 2003. Le travail sera centré sur des protocoles d’improvisation - dansée et chantée - et de composition chorégraphique mis en jeu dans ses pièces récentes. Ateliers de pratique chorégraphique, conférences et temps de réflexion ponctueront ce séminaire-ressource autour de l’EAC.

Avec : Mylène Benoit (chorégraphe et plasticienne), Mathieu Bouvier (chercheur en art, doctorant contractuel à l’université Paris 8), Jean-Baptiste Veyret-Logerias (performeur, chef de chœur, praticien en psychopédagogie de la perception MDB), Patrick Germain-Thomas (sociologue, chercheur et économiste spécialiste du secteur chorégraphique) et Magda Kachouche (adjointe de direction de la compagnie Contour progressif et assistante artistique)

Mardi 14 mars 2017 à 19h30 à ICI—CCN Montpellier

Cold Song est une performance plastique et chorégraphique, fruit d’un travail exploratoire sur la phosphorescence. Tapi sous une bâche photosensible, le danseur apparaît et disparaît sous nos yeux tandis que le regard évalue les métamorphoses, capte les images : toile cirée/pieta insecte/roche/vieillard/tête de Saint Jean-Baptiste. Le corps est tour à tour tangible, éphémère, transformiste, immatériel. Ce solo toujours renouvelé pour entrer en résonance avec le lieu de son activation invente une danse de la métamorphose qui juxtapose la forme à l’informe, la trivialité à la grâce.