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Gaëlle Bourges

biographie

Gaëlle Bourges se forme à la danse classique dès l’âge de 5 ans, à sa majorité elle se tourne vers modern jazz, les claquettes, la commedia dell arte, le clown et l’art dramatique. En 1999 elle fonde une première structure de travail, la Compagnie du K, et signe trois pièces : L’ange et le soleil, La vie de Barbara Haynes (avant sa mort), Le marin acéphale. Elle entreprend dans la foulée une licence et une maîtrise en arts du spectacle mention danse à l’université Paris 8, et créé une nouvelle structure, le Groupe Raoul Batz, qui invente et signe à trois une déclinaison de performances sur le corollaire entre l’invention de la perspective centrale, l’anatomie, la naissance de la scène dite à l’italienne, les automates, et le cogito de Descartes. Suivent L’âne, son premier solo et Strip, une performance à quatre proposée lors d’une « Nuit Blanche » parisienne ; Je baise les yeux est à la fois le prolongement de la question sur l’œil posée par Homothétie 949, et le fruit de la réflexion entamée avec Strip : une tentative de travailler l’état du regard sur les corps nus (majoritairement les corps nus des femmes) ; La belle indifférence insiste ; En découdre (un rêve grec) propose une solution à la crise grecque en rendant hommage à l’Antiquité et à l’efficacité nulle des assignations de genre et de sexe ; Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard) travaille à partir du tableau éponyme de Fragonard et voyage dans l’avant 1789.  Suivent encore Un beau raté, 59, A mon seul désir (programmé au festival d’Avignon 2015), Lascaux, créée au festival les Inaccoutumés de la Ménagerie de Verre (Paris) en décembre 2015 et Conjurer la peur, créée en mars 2017. Le travail de Gaëlle Bourges témoigne d'une inclination prononcée pour les références à l'histoire de l'art, et d'un rapport critique à l'histoire des représentations.

— Entretien avec Gaëlle Bourges, propos recueillis par Noëmie Charrié, dans le cadre de la saison 2021-2022 : à lire ICI