Résidence Anna Pehrsson
dans le cadre de Life Long Burning
Anna Pehrsson (Suède)
Anna Pehrsson, née à Boliden, en Suède, est une danseuse, chorégraphe et artiste développant son travail à l'intersection entre la danse, la chorégraphie et les arts visuels. Elle a dansé avec Alias Compagnie, Corpus / Royal Danish Ballet, et Cullberg Ballet, entre autres. Depuis ses débuts en tant que chorégraphe en 2016, elle a créé un large éventail d'œuvres pour la scène, les lieux d’exposition, l’espace publique, ainsi que des commandes et des projets de recherche.
Profondément ancrée dans sa connaissance du corps et du mouvement, Pehrsson étend son travail à d'autres médias tels que l'écriture, le dessin, la sculpture sur pierre et les techniques de recuisson. Elle a fait ses débuts en tant qu'artiste visuelle en 2021 à la galerie d'art Tjörnedala Simrishamn, et continue d'exposer en collaboration avec SEART, Stockholm, entre autres.
Depuis 2021, elle organise et préside « Dances for the Mill », un projet de danse pour espaces non-dédiés qui explore les mouvements et les transformations en tant que matière en relation avec les sites historiques abritant les débuts de l'industrie sidérurgique suédoise.
Pehrsson est une artiste associée de Weld, Stockholm et est titulaire d'une maîtrise en chorégraphie de DOCH, d'une maîtrise en beaux-arts de l'University College of Art, Craft and Design et d'une accréditation de postmaster de KKH, l'Institut royal d'art, à Stockholm.

En résidence du 14 au 24 janvier 2025 dans le cadre du projet Life Long Burning, financé par l’Union Européenne
Résidence LLB Anna Pehrsson
Studio Bagouet, ICI—CCN
Note d’intention
À partir d'une recherche approfondie sur les conditions préalables au mouvement d'un point de vue géologique et écologique, mon travail cherche à articuler des environnements où les corps, les objets et les choses coïncident en place. Entre évanescence et permanence, j'explore les textures, les volumes et les vibrations à travers la danse, l'écriture, le dessin et la sculpture sur pierre afin de créer de nouveaux imaginaires. Là où la poussée rencontre la traction, le mouvement comme transformation - avec sa temporalité et ses logiques internes intactes - s'étend en une masse énergique, s'ouvrant vers une poétique de la coexistence, de l'autre et de l'ailleurs.