ghyslaine gau
Artistes chorégraphiques Intervenant·e pour le master exerce
Vit et travaille à Montpellier

Ghyslaine Gau

biographie

Après avoir suivi une formation musique et danse à l'ENM de Cergy-Pontoise Ghyslaine Gau obtient un D.E. de danse au CREPS de Montpellier en 1994. Elle intègre la formation du Centre Chorégraphique National de Montpellier sous la direction de Mathilde Monnier en 1998. Parallèlement, elle entame une longue collaboration avec Anne Lopez (les gens du quai cie) à la fois en tant qu’interprète mais également dans des ateliers de recherche auprès de publics marginalisés.

Sa première pièce chorégraphique Rose revolver, est un solo réactif qui parle de femmes, de lutte et de résistance. Elle affine ses recherches liées aux féminismes avec le projet Femmeuses actions de Cécile Proust entre 2003 et 2006.

En 2012, elle part à la rencontre d’Anna Halprin et joue l’ultime reprise de la pièce Parades and Changes aux côtés de cette dernière au Museum de Berkeley. À la même période, elle collabore avec Pauline Tanon, metteure en scène et Patrice Soletti musicien pour la création de Aux arbres citoyens! à partir de textes du poète anarchiste Armand Gatti. Cette dernière rencontre lui donnera l’élan pour mettre en place d’autres projets en lien avec le texte et la voix, la parole et le mouvement. Elle poursuit un travail d’interprète auprès de Fabrice Ramaligom, Séverine Rième, Anne Collod, Alexandre Roccoli, David Wampach, Mette Ingvarsten.

En 2015 Ghyslaine Gau est lauréate de la bourse "Hors les murs" de l’Institut français et entame le chantier de recherche "Quels corps vus d’ici ? D’une mémoire à un mouvement". Ce projet est un espace de recherche et de création autour de ses expériences de femme noire, danseuse où l’enjeu est de mettre en relation différents champs d’investigations et de laisser émerger des formes artistiques et performatives multiples.

— Entretien avec Ghyslaine Gau, Ana Pi et Annabel Guérédrat, propos recueillis par Noëmie Charrié, dans le cadre de la saison 2021-2022 : à lire ICI