Biographie

David Wampach

Fenêtre sur résidence — David Wampach

Saison 17/18

Mercredi 16 mai 2018 à 19h [entrée libre] — Studio Bagouet, ICI—CCN
David Wampach est en résidence de recherche et de création du 30 avril au 16 mai 2018

Sur la scène de David Wampach, la bascule est incessante (comme le veut le titre de l’une de ses créations) : il privilégie les formes hybrides, les recherches sur le mouvement, sans négliger la performance théâtrale.

Poussant le désenchantement du corps parfois jusqu’au malaise, il s’emploie à défaire l’illusion du spectacle et la complicité du spectateur par une mise en scène pleine de surprises. Chacune de ses pièces est une farce sociale étrangement inquiétante.

En 2012, la découverte du travail de l’artiste Shūji Terayama est pour lui un choc artistique autant qu’une connexion à un univers familier, et l’amène à s’engager dans une recherche alimentée par de nombreuses résidences au Japon.

 

EXOEXO (titre provisoire) — Création 2019

Pour le projet EXOEXO, je choisis de reprendre et de prolonger les principes d’écriture d’ENDO. Cette fois-ci, au lieu d’un duo, la pièce sera interprétée par un groupe de danseurs, avec qui nous allons démultiplier, décliner, pour dépasser l’écriture initiale. L’enjeu sera de transmettre les états de corps de la pièce ENDO, et les références empruntées à l’histoire de la danse et de la performance. Même si c’est un projet basé sur la mémoire et l’héritage, il ne sera pas pour autant question d’un retour à des valeurs traditionnelles, mais plutôt de voir ce qui résonne, dans un dialogue avec ce qui a été fait et ce qu’on peut encore en faire.

Aborder et intégrer de nouvelles interprétations au projet pourra lui conférer une approche plus EXOtique, dans ce sens qu’il inclura des performeurs qui n’ont jamais abordé mon travail. J’ai la sensation que cette nouvelle donnée permettra de plonger directement dans la substance de la danse, de lui donner vie, de s’effacer en elle pour chercher une présence au plateau. Le corps au centre de l’action dansée, à la fois comme support, instrument, sujet, pour irriguer cette présence, qui ait valeur d’engagement autant esthétique que politique.

Augmenter le nombre de danseurs au plateau permettra de prolonger et de développer le travail. C’est aussi une manière de pointer le fait que nous répétons et travaillons toujours la même chose. Et à ce sujet, je citerais le chorégraphe Alain Buffard, qui avait lui aussi choisi de développer les principes d’écriture de son solo Good Boy pour un quatuor dans un premier temps, puis ensuite pour un groupe plus important dans Mauvais genre : « Je pourrais dire aussi qu'un artiste fait toujours la même pièce, j'assume ici et revendique ce doux et lent travail de grattage, de biffures, de retour et d'après-coup qui peut-être disent tous la même obsession, mais sans en empêcher l'altération et les variations ».

— David Wampach

Distribution et mentions

Chorégraphie : David Wampach | Danse : Lorenzo de Angelis, Régis Badel, Maeva Cunci, Ghyslaine Gau, Lise Vermot | Réflexion dramaturgique : Marie Orts, Dalila Khatir | Maquillage : Jean-Biche | Son : Gaspard Guilbert | Production et diffusion : Antoine Billet et Julie Le Gall

Production déléguée : Association Achles | Coproduction : ICI — centre chorégraphique national Montpellier - Occitanie / Pyrénées-Méditerranée / Direction Christian Rizzo, La Maison CDCN Uzès Gard Occitanie, Charleroi Danse, Le Phare - Centre chorégraphique national du Havre Normandie, Centre chorégraphique national d'Orléans, La Place de la Danse - CDCN Toulouse / Occitanie, Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis | Avec le soutien de : Saison Foundation - Tokyo (Japon), CN D - un centre d'art pour la danse

Fenêtre sur résidence — David Wampach

Mercredi 16 mai 2018 - 19:00 > 20:00

— Studio Bagouet, ICI—CCN