Diplomé·e·s

Promotion 2021-2023

Samir Kennedy est un artiste anglo-algérien basé entre Londres et Marseille. Il travaille à l’intersection de la vidéo, du son, de la chorégraphie et de la performance. Dans sa démarche, le corps est un site depuis lequel sont performées les notions de classe, de race, d’altérité, de queerness et d’abjection. Son travail reflète un sens aigu de la précarité politique contemporaine et de l'apathie urbaine.

Hans Peter Diop Ibaghino issu du milieu urbain Hip-hop, Hans Peter est un danseur interprète à la gestuelle polyvalente formé principalement à l'École des Sables. Il travaille pour des chorégraphes tels que Patrick Acogny et Robyn Orlin. Fondateur de l'association et de la Cie Art'Corps, il développe plusieurs projets de formation et battle, au Gabon. Il mène actuellement des recherches autour de la notion d'esthétique liées à sa sensibilité de danseur et sa condition d'homme africain initié.

Haman Mpadire est un artiste émergent, performeur et chorégraphe né en Ouganda. Formé à l’École des Sables, Haman utilise le corps comme un medium pour narrer des récits contemporains et des paysages sociopolitiques et culturels multitâches. Son travail explore la représentation des corps noirs et les relations complexes et multiples entre identité, visibilité et colonialisme.

Saphir Belkheir est un artiste de la performance, son parcours débute à l'ENSAD de Nancy jusqu'en 2015. Plus récemment Saphir s'est nourri de la formation DETER (initiée par Bintou Dembélé). Son travail porte des enjeux intersectionnels (genre, classe, race) et se déploie à partir de son récit personnel. La malléabilité de la mémoire et son inscription concrète dans nos corps sont des sujets qui le portent.

Clara Marie Müller est une danseuse et performeuse. Elle a étudié à l'Université de musique et de danse de Cologne et au ZHdK de Zurich et a collaboré avec de nombreux artistes tels que Georgia Sagri, Zwoisy Mears-Clarke et Mouvoir / Stephanie Thiersch. Elle est praticienne Feldenkrais de formation et sa préoccupation est de créer des pratiques durables et une vision holistique de la danse, du corps et de la chorégraphie.

Hamed Shafaneh Rad est né en Iran. Il a étudié à la Samandarian Theater Academy où il a obtenu un master en mise en scène. Il s’est formé en parallèle à la danse et a collaboré sur les projets de Maha Dance. Dans chacune de ses performances, il travaille à élargir le concept de chorégraphie par les rapports entre poème, objets et mouvement.

Elliot Reed assemble les corps, le mouvement et la narration, maniant la performance comme un outil. Ses projets couvrent la vidéo, la danse et la sculpture et éclairent les façons dont les acteurs visibles (et invisibles) laissent leur empreinte. En 2019, Il est boursier dance WEB et, en 2019-2020, artiste en résidence au Studio Museum de Harlem. Ses expositions incluent Metro Pictures, MoMA PS1, OCD Chinatown, The Getty Center et Kunsthaus Glarus.

 

Promotion 2020-2022

Pauline Lavogez est diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2015. C’est à travers la performance, la vidéo-performative et l’installation qu’elle développe sa recherche. Son travail investit les notions de désirs, de conflits et de dominations pour mettre en parallèle nos besoins charnels vitaux et nos productions intempestives de violences.

Yu-Hsuan Chiu est diplômée en danse de la Taipei National University of Art, elle est danseuse-interprète au Dance Forum Taipei durant plusieurs années. En parallèle, elle initie des projets chorégraphiques propres s'inspirant de la nature. Ses recherches l’ont amenée à collaborer avec des artistes dans différents domaines et ont reçu, à Taïwan, le soutien de Cloud Gate Art Makers Project et du National Culture and Art Fondation.

MariaGiulia Serantoni est diplômée de l’Académie Paolo Grassi (Italie). Après une longue expérience d’interprète en Italie puis à Berlin, MariaGiulia engage un travail de création concentré sur les mécanismes d’interaction entre la musique et le corps, les objets et l’espace ; points d’appui pour l’élaboration de visions qui suggèrent différentes façons d’habiter l’espace commun et intime, et aident à construire de nouvelles architectures de vivre en société.

Noah Allui Konan Léonce est un chorégraphe et performeur de nationalité ivoirienne, d’origine camerounaise. Il intègre des compagnies de danse traditionnelle avant de co-fonder sa propre structure : Ye-Fhimoa. Dans le même temps, il rejoint Donko Seko, compagnie de la chorégraphe Kettly Noël. Son travail convoque les langages hétérolingues, (Nouchi, baoulé, français...), des gestes du quotidien, une spontanéité pour explorer la constante transformation du corps et de l’espace.

Acauã El_Bandide Sereya est chorégraphe, professeure et pornographe. Née à Fortaleza, son éducation est assurée par des femmes-professeures et son grand-père artisan. Elle est diplômée d’un cursus de théâtre (IFCE, État de Ceara – Brésil) et suit la formation lisboète PACAP3 à Fórum Dança (2019). Elle explore les interstices, “l’entre” des interactions et a recours à la “gambiarra” (l’inventivité par le bricolage) pour nourrir sa recherche sur les images possibles de la Démocratie dans les corps performatifs (cuir/queer).

 

Promotion 2019-2021

Anat Bosak — (Israël) Diplômée de l’École de Théâtre Visuel de Jérusalem, elle mène plusieurs projets solo et en collaboration, présentés dans différents festivals (festival d’Israël, Performance art arena Festival, etc.). Récemment, elle a créé des pièces jeune public pour le Musée de la science à Jérusalem.

Oliver Connew — (Nouvelle-Zélande) Formé en Nouvelle-Zélande au ballet classique et à la danse contemporaine, il s’installe à Berlin et collabore entre autres avec les chorégraphes Peter Pleyer et Julian Weber. Son travail d’artiste est motivé par le désir de passer le plus clair de son temps à danser, et un penchant enthousiaste pour le social et la responsabilité politique. Par là, son travail interroge : qu’est-ce que la danse a affaire avec ça ?

Julia Barrette-Laperrière — (Canada) Chorégraphe et performeuse, elle présente ses créations au Canada comme à l’international. Son travail brouille avec enthousiasme les frontières entre les disciplines (performance, théâtre, arts visuels) et s’intéresse aux notions de genre, de stéréotype, de féminisme, de sexualité et d’amour.

Luara Learth Moreira — (Brésil) Performeuse, chorégraphe et chanteuse de funk Sapatão, elle s’est formée à l’Université de Brasilia et à Forum Dança à Lisbonne. Son travail s’inscrit dans une perspective lesbienne, racialisée, anticoloniale du corps qui entend activer menaces et fractures dans les représentations hégémoniques du genre, de la race et du corps.

Christian Romain Kossa — (Côte d'Ivoire) Danseur, chorégraphe, interprète et enseignant de danse originaire de Côte d’Ivoire, il s’est formé à l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC) d’Abidjan de 2010 à 2017. Dans son travail, il entend situer sa danse, nourrie par des questions sociétales et cherche un traitement chorégraphique oscillant entre narrativité et abstraction.

Marion Storm Budwig — (États-Unis) Diplômée de The New School (New York) en 2013, elle s’intéresse aux notions d’écologies sociales et aux stratégies de résistance à travers une focale chorégraphique. Son travail prend racine dans la pratique somatique ; il est émergent et plein d’espoir.

Mariana Viana — (Brésil) Sa formation artistique croise Communication des Arts du Corps et qualification en danse (PUC São Paulo ; c.e.m - centro em movimento Lisbonne), avant d’intégrer la deuxième édition du PACAP (Forum Dança, Lisbonne). Elle se consacre aujourd’hui à la recherche en danse dans une perspective transdisciplinaire, mettant le focus sur la relation entre corps, écriture et documentation.

 

Promotion 2018-2020

Clarissa Baumann — (Brésil) Nourrie par une formation à l’École de Dessin Industriel de Rio de Janeiro et aux Beaux-Arts de Paris, sa pratique traverse de multiples disciplines (chorégraphie, son, poésie, langage) en créant des dialogues entre le corps, l’architecture et la mémoire. Elle s’intéresse aux mécanismes d’organisation du quotidien et au potentiel poétique provoqué par le décalage d’événements ordinaires.

Philipp Enders — (Allemagne) Après un parcours en musique et littérature, il est diplômé de l’Université HZT (Berlin), en Dance, Context, Choreography. Il présente son travail sur plusieurs scènes européennes et croise différentes disciplines par sa collaboration avec des artistes plasticiens, auteurs ou ensembles musicaux. Il met au cœur de sa recherche la nuance et dispose autour la chorégraphie, la composition et la peinture.

Daniel Lühmann — (Brésil) Traducteur littéraire et diplômé en Lettres, Daniel pratique la danse de façon autonome avant d’intégrer la première édition du PACAP de Forum Dança (Lisbonne). Sa recherche porte sur la chorégraphie en espace public, l’improvisation, l’économie d’éléments et les interactions possibles entre la parole et le mouvement, ayant comme contexte majeur des syndromes qualifiés par des noms de villes.

Lisanne Goodhue — (Canada) Diplômée en danse et art visuel, son expérience professionnelle l’amène à travailler en Europe, Asie, et au Canada. Elle est une proche collaboratrice du chorégraphe allemand Sebastian Matthias et enseigne depuis 2017 à la Tanzfabrik (Berlin). Sa recherche circule entre le champ des arts visuels et de la danse, et s’intéresse aux variations et écarts entre les processus de création et contextes de performance entre les deux mediums.

Kidows Kim — (Corée du Sud) Après un parcours en conception graphique et mime, il est diplômé en danse au CNDC d’Angers. Son travail vagabonde entre le figuratif et l’abstrait où la monstruosité est omniprésente. Il cherche à évoquer la fantaisie grotesque qui se cache dans le prosaïque. Il porte son attention sur les images ou formes reconnaissables et s’intéresse au processus de déformation. Il cherche ainsi à révéler des facettes cachées du corps humain.

Eric Nebie — (Burkina Faso) Après une Licence en Lettres Modernes à l’Université de Ouagadougou, il intègre l’École de Danse Irène Tassembedo, durant laquelle il fait la rencontre de nombreux chorégraphes, tels que Germaine et Patrick Acogny, Julyen Hamilton. Il enseigne la danse contemporaine et présente sa première pièce Obscure clarté au Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO).

Lucia Rosenfeld — (Autriche) Durant sa formation en pédagogie de la danse contemporaine au conservatoire de Vienne, elle porte son attention sur le thème de l’intégration. Ses différentes expériences lui ont permis de collaborer avec des personnes aveugles et sourdes ou en fauteuil roulant. Sa recherche artistique explore les questions de l’intimité et des comportements sociaux.

 

Promotion 2017-2019

Nina Berclaz — (France)
Formée aux conservatoires de Nîmes et de Montpellier, puis au Trinity Laban à Londres, elle s’installe à Berlin où elle collabore avec des artistes issus de différents domaines (cinéma, musique, arts plastiques, danse). Sa visée est de trouver une structure chorégraphique à l’activité physique inconsciente du corps.

Alicja Czyczel — (Pologne)
Formée en chorégraphie expérimentale au Centre en Mouvement à Varsovie, celle-ci est nourrie par un parcours en études culturelles. Sa recherche artistique investit la danse comme un mode d'habitation du sensible et s’articule autour de la notion de démocratisation de la danse, l’imaginaire sensoriel et le féminisme.

Marcel Kann — (Allemagne)
Venu de la philosophie, il explore à travers l’investigation en littérature, cinéma et fabriques sociales, les limites de l’esprit, ses capacités et facultés latentes, détournées ou inaccessibles. Exposées et articulées sous forme d’écriture, mouvement et son, elles laissent émerger l’inattendu.

Zehra Proch — (Allemagne)
Diplômée en danse contemporaine au Royal Conservatory à Anvers et formée au Iyengar Yoga, elle mène une recherche autour des formes et géométries à travers l’expérimentation, l’observation de l’humain et de la nature.

Uri Shafir — (Israël)
Diplômé de l’école Maté-Asher en Israël, et après une longue collaboration avec l’Ensemble Batsheva Dance Company et d’autres chorégraphes israéliens, Uri présente ses pièces en Israël et dans différentes plateformes internationales depuis 2009. Il enseigne la technique Gaga (technique de langage du mouvement de Ohad Naharin).

Emma Tricard — (France)
Formée au CCN de Rillieux-la-Pape auprès de Maguy Marin et au HZT/UDK à Berlin et co-fondatrice du collectif de femme BlingBling Recycling, Emma développe une recherche basée sur nos structures de communications au travers de l'observation et de la mise en relation d'un langage et d'un geste.
 

Promotion 2016-2018

Eve Chariatte — (Suisse)
Eve Chariatte est danseuse et chorégraphe originaire du Jura Suisse. Après une année passée à Rudra Béjart à Lausanne, elle étudie en Autriche à la Salzburg Experimental Academy of Dance (SEAD) où elle obtient un BA Major in Dance en 2010. Sa recherche artistique actuelle s’articule autour de la notion de travail, de production, d’efficacité et questionne les formes de re-présentation. Inspirée par l’esprit DIY, elle s’investit notamment dans l’organisation de résidences pluridisciplinaires. Elle a présenté son travail à Tanzquartier studio Vienne, Dampfzentrale Bern, Arsenic Lausanne, Zeitraumexit Mannheim. Elle pratique également le shiatsu.

Judit Dömötör — (Hongrie)
Après un master de psychologie et un diplôme de danse à l'Académie de Danse Contemporaine de Budapest (BCDA), j'ai mené une recherche chorégraphique financée par le Fonds National pour la Culture hongrois où je me suis mise en quête de mon propre language dansé, influencé par mon parcours en psychologie et mon expérience de la méditation Vipassana. J'y ai élaboré ma propre interprétation du multitasking, et j'ai également axé ma recherche sur les relations entre conscience et inconscient dans le mouvement. En parallèle, j'ai été résidente de l'association L1 pour la saison 2014-2015, lors de laquelle j'ai créé une pièce basée sur le concept d'ombre chez Karl Jung. Mes projets suivant ont été accompagnés par L1 et le groupe Katlan, dont je suis membre.

Laura Kirshenbaum — (Israël)
Laura Kirshenbaum est née en 1986 à Milan et a grandi en Israël. Elle y a travaillé en tant que danseuse auprès de chorégraphes indépendants en parallèle de ses études en danse et en histoire de l’art en Israël. Elle est membre depuis deux ans du groupe de recherche performatif "Public Movement". Sa recherche actuelle investit la notion de contradiction.

Catarina Miranda — (Portugal)
Catarina Miranda est une artiste travaillant avec des langages qui interceptent la danse, la scénographie et la lumière, approchant le corps comme un réservoir pour la transformation et la médiation des états hypnagogiques (relatifs à l’endormissement). Elle est diplômée en Arts visuels de l’école des Beaux-arts de Porto. Elle a présenté plusieurs pièces dans différents théâtres : REIPOSTO REIMORTO (Théâtre municipal de Porto, 2015), SHARK * THE CELESTIAL EMPORIUM OF BENEVOLENT KNOWLEDGE (PT15 – Espaço do Tempo, Dock11 à Berlin, Théâtre municipal de Porto, 2015), RAM MAN*QUIVER MADE OF FLESH (DanceBox au Japon, Théâtre municipal de Porto, MSBV à Porto, Dock11 à Berlin, Guimarães/European Capital of Culture 2012/14). Elle est membre du Collectif SOOPA (Porto).

Dimitrios Mytilinaios — (Grèce)
Dimitrios Mytilinaios est né et a grandi à Athènes. Il a commencé à danser à l'âge de 16 ans et entre à 19 ans à l'école Nationale de danse d’Athènes dont il sort diplômé en 2015. Il a en parallèle suivi des études de physique et mathématiques appliquées à l'école Polytechnique Nationale d'Athènes. Une fois diplômé, il poursuit sa formation en danse au Conservatoire Royal d'Anvers tandis qu'il prend part à divers ateliers et élabore ses propres projets dans le cadre de résidences. Avec le soutien de la Fondation Onassis, il poursuit à partir d’octobre 2016 sa recherche chorégraphique à ICI—CCN, au sein du master exerce.
 

Promotion 2015-2017

Mor Demer — (Israël)
Elle est née et a grandi dans le Kibbutz Dvir en Israël, elle danse dès son plus jeune âge. Jeune adulte, elle suit plusieurs programmes d’études en danse professionnelle, dont « Verti- go Dance Company », et P.O.R.C.H 2010/Ponderosa qui devient un lieu de rencontres, d’influences artistiques, une maison. En appui sur un apprentissage mettant l’accent sur l’improvisation et le contact improvisation (CI), elle aime à « zigzaguer » et privilégie une approche éclectique dont elle se nourrit pour développer son propre travail chorégraphique. Elle collabore actuellement avec Tino Seghal, Meg Stuart/Damaged Good et Peter Player en tant que danseuse ou performeuse.

Hamdi Dridi — (Tunisie)
Danseur Tunisien, Hamdi Dridi a commencé la danse au sein de la compagnie Sybel Ballet Théâtre à Tunis avant de se former au CCN de Rilleux La Pape auprès de Maguy Marin en 2010 et intègre ensuite le CNDC Angers en 2013. Sensible à la musicalité de la voix parlée, le texte a une place particulière dans sa recherche corporelle. À travers celle-ci, il tente d’apprivoiser le corps pour en tirer une qualité de résistance entre le geste et le sens. Aujourd'hui, il affine son écriture chorégraphique au sein du master exerce à ICI—CCN de Montpellier 2015-2017.

Kaisha Essiane — (Gabon)
Née le 4 mars 1989 à Libreville, Kaisha Essiane est une danseuse professionnelle formée à l’École des Sables de Germaine Acogny au Sénégal. Danseuse ouverte d’esprit, elle se distingue par la polyvalence de sa pratique. Elle participe à plusieurs projets chorégraphiques au Sénégal, au Gabon et aux Pays-Bas et se positionne dans son pays en tant qu’actrice culturelle.

Anya Kravchenko — (Russie)
Née en URSS en 1985, Anya Kravchenko a grandi à Taganrog (Russie, frontière sud avec l'Ukraine). Alors qu’elle danse depuis le plus jeune âge, son activité d’artiste chorégraphique débute assez tard. À partir de 2012, elle étudie les pratiques somatiques, la recherche du mouvement, les techniques de danse contemporaine, l'improvisation et la composition à l'école TSEKH (Moscou) et suit parallèlement de nombreux ateliers dans le cadre de festivals internationaux tels que MELT (NY), Impulstanz (Vienna). Elle a étudié l'histoire de l'art à l'Université Russe de Sciences Humaines (Moscou, 2009-2014). Elle est l’une des récipiendaires DanceWEB en 2015. En 2014, sa première pièce solo J’ai une arme à feu a gagné le concours de jeunes chorégraphes « 5 solo » et a été présenté au sein d’importants lieux de danse à Moscou (Centre Culturel Zil, Meyerhold Center). La même année, elle a rejoint en tant que créateur et interprète le projet performatif ACTION, initié par la chorégraphe Sasha Konnikova, et a co-fondé ROOM FOR, un projet de ressources critiques indépendant sur la danse en Russie.

Paola Stella Minni — (Italie)
SIDE A : Après des études universitaires dans les domaines des arts vivant et des “cultural studies”, elle rejoint en 2010 “PEPCC” (Lisbonne), une formation sur deux ans en chorégraphie et performance et commence son parcours d’auteur avec la réinterprétation d’une pièce de Vera Mantero. Elle a été interprète pour la Cie Motus, Cristina Rizzo, MK, Romeo Castellucci (entre autres) et assistante à la dramaturgie pour plusieurs jeunes artistes italiens. Depuis 2009 elle collabore avec Cristina Addis sur des expériences chorégraphiques qui interrogent la danse à partir d’une cartographie de la relation entre obligations, désir et intensité. SIDE B : Thérapeute de la biodynamique craniosacrale, élève de Yang Lin Sheng dans la pratique de l’épée et du Yi Quan et d’Éric Baret dans l’étude du tantrisme cachemire.

Olivier Muller — (France)
Après un master en Arts plastiques et un DNSEP aux Beaux-Arts de Marseille je participe à différentes expositions collectives et suis invité a présenter mon travail à la H.E.A.D de Genève. Je décide alors de consacrer ma pratique à la danse et au mouvement laissant de côté mon travail de sculpture. Je commence à travailler dans la Cie LA ZOUZE de Christophe Haleb comme interprète sur différents projet in-situ (Eveline housse of shame et Atlas but not list). J'ai également eu l'occasion de travailler avec Christophe Honoré, Yves-Noël Genod. Je découvre le travail d'assistant autour du la création URGE de David Wampach. Je continue de travailler avec LA ZOUZE sur de nouveaux projets comme Fama et Communextase.

Pierre-Benjamin Nantel — (France)
Après dix années d’apprentissage du karaté, Pierre-Benjamin Nantel s’initie à la danse contemporaine en 2006 par le biais de l’atelier chorégraphique mené par Hélène Paris à l’Université de Rennes. Parallèlement, il obtient son doctorat de chirurgie dentaire et exerce en tant que collaborateur dans différents cabinets. Ses pratiques, ses références et ses réseaux, le placent dans une interstice entre science et art, entre médecine et danse. De cet entre-deux, jaillit une recherche chorégraphique singulière nourrie de travaux sur l’histoire de son propre corps.

Konstantinos Rizos — (Grèce)
Konstantinos Rizos est né en 1987 à Athènes et a fait ses études secondaires à l’École gréco-française de Saint Joseph. Il a fait des études d’Éducation physique et sportive et il a obtenu son bachelor à l’Université d’Athènes avec spécialisation en “Orchistriki” et danse créative. En outre, iI est détenteur d’une ceinture noire de judo. Depuis, la danse fait partie intégrante de sa vie, il a étudié à la “Professional Dance School of Niki Kontaxaki” où il a eu l’opportunité d’expérimenter différentes techniques de danse. En 2010, il a cofondé le collectif artistique “Inside Noise”.

Isabela Santana — (Brésil)
Isabela Santana est née et vit à São Paulo, Brésil. Elle a récemment participé au programme de recherche artistique FIA at c.e.m – centro em movimento à Lisbonne. Elle a reçu une bourse “Prêmio Funarte de Dança Klauss Vianna” de la National Art Foundation (BRA) pour créer la performance solo Immanences – contraste d’une réalité externe. Elle a obtenu une licence en “Communication des arts du corps” à l’Université PUC/SP en 2005.

Kai Simon Stoeger — (Autriche)
Kai Simon Stoeger a étudié à la HZT/UdK Berlin “danse contemporaine, contexte, chorégraphie” et a un parcours en design graphique. Ses recherches interrogent le rapport de la perception et de l’expérience corporelle à leurs structures environnementales. Depuis son solo Toiling and moiling (2011) elle s’investit dans l’étude du lien entre les sujets sociaux, économiques et politiques et le corps, le mouvement et la danse. En 2014 elle crée le trio Production of Happiness avec E. Sri Hartati Combet et N. Rutrecht dans le cadre de Werkstück 2014 – bourse de lancement de production de Tanzquartier Vienne. Son travail de danseuse et chorégraphe lui a permis de recevoir différents soutiens (bourse de lancement – bureau du Chancelier fédéral d’Autriche 2014, bourse de danse du Sénat de Berlin 2011 et 2015). Elle a aussi été interprète de burlesque Queer et a donné plusieurs ateliers à travers l’Europe.