Biographie

Christian Rizzo

Exposition #1 en partenariat avec Le Fresnoy — Studio national des arts contemporains et en collaboration avec Pascale Pronnier

Du 8 octobre au 17 décembre 2016 — La chambre d'écho [entrée libre]
En collaboration avec Pascale Pronnier

Une proposition de Christian Rizzo 
En partenariat avec Le Fresnoy — Studio national des arts contemporains (Tourcoing)

ELEVEN de Manon Le Roy — 2010, 14 minutes Eleven conduit à observer le lent défilement d’êtres immergés. Ces présences énigmatiques composent cérémonieusement, par leurs regards, leurs attitudes et leurs gestes, un espace de visions, de soutien et de mémoire.

COAGULATE de Mihai Grecu — 2008, 6 minutes Absences, présences et distorsions aquatiques dans une chorégraphie des fluides. Forces énigmatiques contorsionnent les lois physiques et affectent le comportement des êtres vivant dans des espaces épurés.

NAUFRAGE de Clorinde Durand — 2008, 6 minutes Naufrage inventorie des hantises : la narration se fige sur l’instant arrêté. Naufrage raconte pourtant quelque chose. De quoi s’agit-il ? On ne sait pas... peut-être d’un accident, d’une dépression, d’une explosion ? Cette scène pourrait être l’acmé d’un scénario catastrophe : le moment d’émotion physique. Cependant aucun enchaînement ne vient chercher à expliquer cet état de fait.

A CENTER OF THE WORLD de Oh Eun Lee — 2009, 9 minutes Une fille est en train d’aller à la gare pour prendre un train, pour reconquérir son amour disparu.

THE STRAIGHT EDGE de Fabien Giraud — 2005, 13 minutes Une foule danse au son d’une musique que l’on n’entend pas devant un groupe que l’on ne voit pas. Reste le son des corps et de leurs mouvements, l’image d’un ordre changeant. The Straight Edge est une expérience appliquée à un concert de musique punk-hardcore. La foule et son intensité en sont le matériau. Les expressions communes de joie, de violence ou d’ennui sont les éléments d’une même fiction culturelle à travailler. Des formes y sont tentées, déplacées et répétées.

PHONE TAPPING de Hee Won Navi Lee — 2009, 10 minutes Le film est construit à partir d’un moment de bascule imperceptible qui nous mène du jour vers la nuit, un instant fugace où ce qui a été n’est plus, où les choses peuvent revêtir une autre signification. Plusieurs voix-off qui se croisent par le téléphone portable sur les écoutes téléphoniques, qui parlent de fantômes, nous guident à travers la ville, tandis que la caméra semble en quête d’une parcelle de territoire, d’une concordance récit – image. La topographie du lieu s’avance et se construit en parallèle d’une autre topographie, elle mentale, jusqu’à, peut-être leur rencontre, quelque part ici, dans un nouvel espace psychique. Une histoire personnelle se livre à travers la ville de Séoul, à nous de la suivre et de choisir le terrain d’interprétation : vérité, conte (urbain)…

Exposition #1, en partenariat avec Le Fresnoy Studio national des arts contemporains et en collaboration avec Pascale Pronnier

Samedi 8 octobre > Samedi 17 décembre 2016

— La chambre d'écho [entrée libre]