Né à Cannes, vit et travaille à Montpellier
Christian Rizzo
biographie
Avant la danse, Christian Rizzo monte un groupe de rock et une marque de vêtements à Toulouse puis suit une formation en art plastique à la villa Arson à Nice.
Arrivé à Paris en 1986 il rejoint le monde de la mode et le tourbillon créatif de la nuit.
Le hasard des rencontres le mène sur scène.
Autodidacte, il rejoint dès 1990 les chorégraphes et metteurs en scène Jean-Michel Ribes, William Petit, (Place Padovani et Ultima Vez), Mathilde Monnier (Face Nord et Je ne vois pas la femme cachée dans la forêt), Catherine Anne (Chaines et La ralentie), Hervé Robbe (Factory et Id), Mark Tompkins (Home, Gravity et comme assistant sur Under my skin), Georges Appaix (Gauche-Droite), Vera Mantero (La chute d’un ego et Poésie et sauvagerie dont il signe également les bandes-son), Catherine Contour (Chambres, Autoportrait avec Vaches et Autoportrait 9x9), Emmanuelle Huynh (Distribution en cours), et Rachid Ouramdane (Les absents ont toujours tort, Au bord des métaphores, + ou – là, et Structure Multifonctions), en trio avec l’artiste Nicolas Floc’h, Alain Buffard (Good 4).
Tout en affirmant son travail d’interprète, il crée Y’là, solo (1997), présente projet-type(s), performance pour 20 participants hommes dans une vitrine en collaboration avec le compositeur Gerome Nox (1998), propose objet dansant n°1 et Hello Dolly au lab7-ginjal à Lisbonne, ainsi qu’une performance avec la designer Laur Meyrieux à la galerie « public » (Paris, 1999).
Parallèlement, il crée les costumes pour des chorégraphies de Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Jean-Marc Eder, Félix Ruckert, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane, Vera Mantero, Sylvain Prunenec, Christian Bourigault et Catherine Contour, ainsi que des bandes-son pour certains d’entre eux. Il participe activement durant toutes ces années à des plateformes d’improvisation et performance avec notamment Joao Fiadeiro, Meg Stuart, Alain Platel, Frans Poelstra, Steve Paxton, Lisa Nelson, Simone Forti. Depuis 2002, il enseigne régulièrement en France et à l’étranger au sein d’écoles d’art et d’institutions chorégraphique. En 2013 il reçoit le prix de la Chorégraphie SACD pour l’ensemble de son travail et en 2014, le Grand Prix danse du Syndicat de la critique pour d'après une histoire vraie. En juillet 2014, il a été été nommé « officier des Arts et des Lettres » par le ministère de la Culture et de la Communication.
Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier.
Avec ICI—CCN Montpellier
2022
miramar création pour 11 interprètes.
Première en janvier 2022 à BONLIEU, Scène nationale d’Annecy.
2020
Dans la lignée des pièces d’à côté, d’après nature et une maison, création d'en son lieu , solo pour Nicolas Fayol.
Réalisation de Bouquet final film d’après en son lieu, ce film est né d'un sursaut en pleine pandémie de Covid-19, sur invitation de Christian Rizzo à Sophie Laly.
2019
Après la trilogie consacrée aux rapports entre danses d’auteurs et pratiques anonymes et une pièce dédiée au jeune public, Christian Rizzo entame une nouvelle expérience de groupe sous le titre d’une maison, une pièce pour 14 danseur·euse·s.
2018
En 2018, il commence d'après nature, un projet chorégraphique hybride au long cours, entre installation, vidéo et danse, considéré à la fois comme laboratoire nomade et espace de représentation. Dans un désir de questionner de « quoi » sont faites les pièces qui ont jalonné son parcours, ce projet est le lieu d’accueil du présent invitant un passé réactivé dans un univers d’images et de sons. Chaque résidence, pensée comme un épisode spécifique, donnera lieu à une expérience unique qui permettra de faire dialoguer, sous forme d’une installation performée, films et présences « live ».
2017
Créateur d’images, Christian Rizzo entreprend en octobre 2017 une pièce pour tous les publics dans la continuité de son travail : d'à côté. Après avoir créé une trilogie de « pièces chorégraphiques de danse sur la danse » (d’après une histoire vraie (2013), ad noctum (2015), le syndrome ian (2016), il poursuit son travail sur ce qui l’a toujours habité et nourri : un monde onirique imaginaire, hybride, fait de plasticité, traversé par d’étranges figures.
2016
En juin, Christian Rizzo crée le syndrome ian, une pièce pour 9 danseurs qui accueille des souvenirs de clubbing et de la nuit. Elle correspond au troisième volet consacré à l’exploration des pratiques de danses anonymes confrontées à la notion d’auteur (suite à d’après une histoire vraie et ad noctum).
En octobre 2016, il crée l’installation avant la nuit dernière, spécialement pour la cour de l’Hôtel-Dieu, dans le cadre de la Nuit Blanche 2016 à Paris – sur une invitation de Jean de Loisy (directeur du Palais de Tokyo) et de la Fondation d’entreprise Hermès, dans le cadre de son programme New Settings. Cette création est une forme in situ éphémère : un disque de six mètres de diamètre associé à des fragments de son. Les mouvements du disque et les jeux de lumière sur sa surface font apparaître et disparaître des images : la silhouette diffractée d’un danseur, l’architecture néo -classique du plus ancien hôpital de Paris, en même temps que les corps mouvants des spectateurs...
Le même mois, il aménage un nouvel espace pour accueillir des expositions au sein d’ICI—CCN : La chambre d’écho. Ces expositions sont conçues pour mettre en relation les publics et le chorégraphique, et faire l’expérience de points de vue obliques et élargis sur les pratiques actuelles.
2015
En mars 2015, il est commissaire de Paysage, corps : contemplation, une exposition sur le thème du corps dans le paysage présentée au LUX – Scène nationale de Valence. La proposition est un cabinet de curiosités, avec une de ses œuvres (l’installation IL) et plusieurs artistes à ses côtés.
Puis en novembre, il crée le duo ad noctum, une pièce hommage à l’obscurité, puisant dans le large répertoire des danses de couples.
Avec l’association fragile / Christian Rizzo
2014
En novembre Christian Rizzo présentera le journal d’un disparu de Leoš Janáček dont il assure la mise en scène et la scénographie à l’Opéra de Lille. En mars, il crée Ou pas, une installation vivante (en collaboration avec Caty Olive) spécialement imaginée pour le Ballet National de Marseille. Ces deux derniers mènent également un lightlab pour des duos créateurs lumières/chorégraphes dans le cadre de Dances dialogues-Odia au théâtre The Point à Eastleigh (UK). Christian Rizzo est commissaire de l’exposition Y es-tu ? consacrée à l’art vidéo et au nouveau cinéma d’œuvres d’artistes du fresnoy, coorganisée par l’Institut français du Japon à Yokohama et Redbrick Warehouse n°1.
2013
En 2013, il crée De quoi tenir jusqu’à l’ombre une pièce pour la compagnie de lʼOiseau-Mouche - Roubaix et d’après une histoire vraie pour le Festival dʼAvignon, pièce pour 8 danseur·euse·s et 2 musicien·ne·s live.
En novembre 2013, il met en scène Aïloviou, je l'écris comme je le prononce de Didier Galas pour la compagnie Ensemble Lidonnes (création au festival Mettre en Scène 2013 - Rennes).
2012
Il crée 2 pièces, le bénéfice du doute ainsi que le solo sakınan göze çöp batar et met en scène lʼopéra Tannhäuser une production du Capitole – Opéra de Toulouse. Il crée également en collaboration avec Sophie Laly, néo-fiction , commande de On the Boards à Seattle - USA, pièce conviant vidéo et un·e musicien·e invité·e à chaque représentation. Le groupe lillois Cercueil est invité pour la première française présentée au Festival Automne en Normandie.
Il assure le commissariat d’ exposition à la Malterie "Traversée / projet fantastic" dans le cadre de Lille 3000, et mène un laboratoire de recherche à destination de jeunes artistes organisé par le Fresnoy de Tourcoing, le Phénix de Valenciennes et le Manège de Mons avec le soutien de la DRAC Nord Pas de Calais…
2011
Il crée lʼinstallation / performance Tourcoing - Taipei - Tokyo à lʼInstitut Franco - Japonais de Tokyo.
Sur la saison 2010 - 2011, il est artiste associé à deSingel - Anvers - Belgique - et propose dans ce cadre expositions, événements et spectacles. Il est de nouveau artiste / professeur invité au Fresnoy (Studio National des Arts Contemporains - Tourcoing) – et mène également des ateliers de recherche avec la compagnie de LʼOiseau Mouche - Roubaix.
2010
Il crée la pièce lʼoubli, toucher du bois pour 7 danseur·euse·s à l’Opéra de Lille.
Il met en scène trois opéras : Erwartung et Pierrot lunaire de A.Schoënberg et La Voix humaine de F.Poulenc, une production du Capitole- Opéra de Toulouse au TNT – Toulouse.
Au Japon, il conçoit lʼexposition as me as a dog as… - une série de photos présentée dans le cadre de la Yokohama France Vidéo (Collection 2010 à la Red Brick Warehouse, commissariat Stephen Sarrazin).
2009
En 2009, Christian Rizzo réalise une nouvelle pièce pour le Ballet de lʼOpéra de Lyon ni cap, ni grand canyon, et conçoit avec Bernard Blistène lʼexposition Le sort probable de lʼhomme qui avait avalé le fantôme, à Paris à la Conciergerie dans le cadre du Nouveau Festival du Centre Pompidou.
2008
Il crée la pièce mon amour, pièce pour 7 danseur·euse·s, 7 robots, 3 musicien·ne·s. La mécanique/robotique convoquée pour une scénographie en partie mouvante viendra se confronter aux danseur·euse·s comme partenaire de jeu et de composition.
Invité comme chorégraphe par la compagnie « dance forum » de Taiwan pour créer une pièce au théâtre national de Taipei, il inclut au processus de création la présence de Iuan-Hau Chiang, artiste multimédia spécialisé en images de synthèses 3D. Cette pièce comment dire "ici" ? viendra conclure le programme « résidence-exposition-enseignement-création » entamé en 2006 à Taipei.
Il crée également la pièce i-fang lin / christian rizzo dans le cadre du sujet à vif, Festival d’Avignon.
Invité comme artiste - professeur au Fresnoy sur l’année scolaire 2008-2009, il a initié une recherche sur les interfaces de lecture de code-barres et les textiles mémoires dans l’optique d’un solo. Ce projet sera aussi l’occasion de collaborations à la rencontre du design (David Dubois – galerie Kréo), de la mode (Christian Lacroix, Romain Kremer) et des arts plastiques (Takao Minami, Iuan-hau Chiang).
2007
Pour la danseuse Julie Guibert il écrit le solo b.c, janvier 1545, fontainebleau.
Christian Lacroix l’invite à imaginer avec David Dubois une exposition pour les 20 ans de la maison de couture à la Villa Noailles à Hyères. L’exposition sera remontée par la suite à Paris, Vienne, Taipei, Santiago du Chili.
Il enseigne pendant 3 semaines au mois d'août à l’université de Taipei et 15 jours à Montréal pour la compagnie de O’vertigo/Ginette Laurin.
Pour la compagnie via kathléong, il crée « toutes sortes de déserts » au festival d’Automne de Paris.
2006
Il crée le concert jusqu’à la dernière minute on a espéré que certains n’iraient pas aux Antipodes à Brest.
En septembre 2006 il réalise une exposition et une série de performances without you, with a view as you, invité au Taïpei Artist Village de Taiwan.
Il dirige un workshop sur les relations danse et mode en collaboration avec le styliste Romain Kremer (lauréat du festival de Hyères 2005) au CN D Pantin en partenariat avec Anomos.
2005
Il crée soit le puits était profond, soit ils tombaient très lentement, car ils eurent le temps de regarder tout autour et comme crâne, comme culte pour Jean-Baptiste André au festival d’Avignon dans le cadre du vif du sujet, en partenariat avec la SACD.
Il expose au Museion – Bolzano (IT). Installation « the death of the disco dancer »
2004
Christian Rizzo présente autant vouloir le bleu du ciel et m’en aller sur un âne, en collaboration avec Caty Olive et Gerome Nox au Quartz de Brest.
Il conçoit la scénographie de l’exposition Le cas du sac pour l’UCAD et Hermès au musée des arts décoratifs de Paris, ainsi qu’une nouvelle pièce, ni fleurs, ni Ford Mustang, pour le ballet de l’Opéra de Lyon.
2003
En résidence d’artiste à l’école supérieure des beaux-arts de Toulouse, il est invité pour deux expositions personnelles à l’Espace des arts de Colomiers et à la chapelle Saint-Jacques / Centre d’art de Saint-Gaudens.
Il commence une collaboration avec Bruno Chevillon : ... /… (b) rencontre improvisée.
Il conçoit également une sculpture au dancing, proposition de David Rosenberg (mai 2003) à la galerie Michel Reins-Paris.
Le 13 novembre 2003, il présente numéro 13, une performance à la fondation Cartier dans le cadre des soirées nomades Odorama, sur le thème des parfums (reprise l’année suivante au Luxembourg).
2002
Pour + si affinités (Fiac 2002), il propose appartement-temoins, une performance-vidéo.
Au festival d’Avignon, il signe pour Rachid Ouramdane le solo Skull*cult dans le cadre du vif du sujet.
Au Quartz à Brest, il crée avant un mois je serai revenu et nous irons ensemble en matinée, tu sais, voir la comédie où je t’ai promis de te conduire. (grand prix de la critique 2002/2003, palmarès danse /révélation chorégraphique du syndicat professionnel de la critique dramatique et musicale)
2001
et pourquoi pas : « bodymaker », « falbalas », « bazaar », etc, etc...?, création au festival Danse(s) au quartz de Brest en février 2001.
Il réalise la même année dans les jardins de Barbirey Un mensonge (deux nuits d’été), un solo accompagné par le compositeur Gerome Nox pour le festival entre cour et jardins.
2000
Il présente en France et à l’étranger 100% polyester avec l’éclairagiste Caty Olive.